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Faut-il vraiment le dire?

Choisir de ne pas informer un.e partenaire qu’on a une ITSS peut sembler plus simple et moins gênant sur le moment. Mais ce silence peut entraîner des conséquences importantes pour toi et pour l’autre personne. 

Tu as des obligations légales

Au Québec, une personne atteinte d’une ITSS a l’obligation de divulguer son statut à ses partenaires sexuels. Ne pas le faire, même sans symptômes apparents, peut constituer une faute civile. En effet, cacher cette information peut empêcher l’autre personne de donner un consentement éclairé, ce qui ouvre la porte à une poursuite.

Une victime n’a pas besoin de prouver que l’infection a eu lieu pour démontrer qu’il y a eu faute, mais elle doit démontrer qu’elle a subi un préjudice. Les tribunaux reconnaissent des dommages variés : frais médicaux, souffrance psychologique, anxiété, atteinte à la dignité, etc. Dans plusieurs cas, les montants accordés varient entre 10 000 $ et 30 000 $, souvent réglés aux petites créances.

Des dommages punitifs peuvent aussi être accordés si la transmission était intentionnelle, bien que la barre soit très haute.

Source :D’après les explications fournies dans un article de Lambert Avocats. https://lambertavocats.ca/avocat-montreal/recours-itss/

Le risque de réinfection 

Même après un traitement, ne pas informer ses partenaires peut compromettre ta propre santé. Lorsqu’une personne n’est pas au courant qu’elle a pu être exposée à une ITSS, elle ne se fera généralement pas dépister. Cela signifie que l’infection peut continuer à circuler et que tu peux toi-même être réinfecté.e, sans en avoir conscience.

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